Par Rosalie Brunel - Brunel Immigration
Il est indéniable qu’une pénurie persiste dans la province. Semaine après semaine, les médias nous rapportent l’évolution de la situation. Le bilan : ingénieurs, médecins, infirmières, chefs cuisiniers, opérateurs de machinerie, enseignants, travailleurs d’usine, chauffeurs… aucune profession et aucun métier n’y échappe. Tous les domaines sont touchés !
Malgré tout, le recrutement international demeure un sujet sensible. D’un côté, les employeurs voient les démarches comme trop longues, trop chères, voire trop compliquées. De l’autre côté, les travailleurs étrangers se disent qu’il faut avoir un statut avant de déposer des candidatures et donc que le tout est impossible. Mais qu’en est-il vraiment?
Le processus
Au fur et à mesure des scandales touchant le programme des travailleurs étrangers temporaires, le Gouvernement a resserré les règles du jeu. Tout spécialiste en la matière vous le confirmera : le processus s’est alourdi au fil du temps.
La question se pose : est-ce pour autant compliqué pour les employeurs de combler les besoins de main d’œuvre par des candidats étrangers? Pas du tout… il suffit de savoir s’y prendre!
Sachez que le Gouvernement n’a jamais cherché à empêcher la venue de travailleurs étrangers au Québec. Au contraire, au cours des dernières années, plusieurs programmes ont été mis en place dans le but de répondre aux besoins du marché du travail. Un employeur sérieux, ayant de réels besoins, saura naviguer le processus sans heurt. Parfois, la rapidité des délais pourra même en surprendre plus d’un! Une planification hors pair est la clé du succès!
La France avantagée
Il n’est pas rare que le recrutement local implique plusieurs semaines de délai, sans compter quelques semaines supplémentaires avant l’entrée en fonction du travailleur choisi. Le recrutement international ne sera, dans les faits, guère plus long étant donné que les autorisations de travail pour le travailleur étranger peuvent être obtenues pendant ces mêmes semaines.
Les employeurs ont avantage à recruter des candidats français. Ces derniers peuvent en effet déposer leurs demandes de permis de travail directement lors de leur arrivée au Canada. Ainsi, le processus est beaucoup plus court que ce qui sévit actuellement pour plusieurs autres pays. En effet, les étrangers ayant besoin d’un visa pour se rendre au Canada devront patienter pendant plusieurs semaines dans leur pays d’origine, pendant que le gouvernement canadien se prononce sur leur demande de permis de travail. Pour ces derniers, le processus est davantage incertain. Après tout, le visa est une mesure de contrôle utilisée par le Canada afin de s’assurer que les étrangers respecteront leurs conditions de leur séjour. Quant à eux, les Français se voient avantagés puisqu’ils bénéficient d’une exemption relativement à cette mesure.
Oser le Québec
La qualité de la main d’œuvre française est bien reconnue au Québec. L’éducation, les expériences de travail et la langue ne sont que quelques facteurs parmi tant d’autres qui facilitent l’intégration des Français sur le marché du travail québécois. Recruter des travailleurs français est un choix tout à fait judicieux pour tout employeur d’ici.
Avec les taux de chômage qui sévissent actuellement en France, plusieurs sont des plus motivés à tenter l’expérience de vivre au Québec. Réflexion faite, la qualité de vie y est un attrait de taille, un rêve pour plusieurs!
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