Par Québec en tournée
Aussi prévisibles que l’apparition du matériel scolaire dans les magasins, les journées de moins en moins ensoleillées, et un fond de l’air de plus en plus frais, les épluchettes de blé d’Inde constituent un véritable rituel au Québec. Car ces rassemblements estivaux marquent aussi la fin des vacances d’été.
Vous ignorez tout de cette fête dont les origines remontent au temps de la Nouvelle-France? Elle est si conviviale, si peu coûteuse, et si facile à préparer que de vous y inviter ne risque pas de provoquer un scandale! Ce qui ne vous dispense pas d’arriver les mains vides… Assurez-vous aussi qu’elles soient propres, car certains d’entre vous auront sans doute la tâche d’éplucher ce que vous dégusterez plus tard.
Aussi prévisibles que l’apparition du matériel scolaire dans les magasins, les journées de moins en moins ensoleillées, et un fond de l’air de plus en plus frais, les épluchettes de blé d’Inde constituent un véritable rituel au Québec. Car ces rassemblements estivaux marquent aussi la fin des vacances d’été.
Vous ignorez tout de cette fête dont les origines remontent au temps de la Nouvelle-France? Elle est si conviviale, si peu coûteuse, et si facile à préparer que de vous y inviter ne risque pas de provoquer un scandale! Ce qui ne vous dispense pas d’arriver les mains vides… Assurez-vous aussi qu’elles soient propres, car certains d’entre vous auront sans doute la tâche d’éplucher ce que vous dégusterez plus tard.
Maïs ou blé d’Inde?
Cet épi de diverses couleurs – même si le jaune est très répandu – et enrobé de feuilles n’a rien d’un aliment « indien ». La « faute » en revient à Christophe Colomb. Au XVe siècle, l’explorateur italien est convaincu d’avoir posé le pied dans ce vaste pays déjà mythique, ignorant qu’il foulait le sol des Antilles. Ce que les peuples autochtones de ces contrées surnomment le « maize » pour « maïs », il le baptise tout simplement… blé d’Inde!
Céréale essentielle pour les colons venus d’Europe, elle fut donc adoptée par ceux de la Nouvelle-France, organisant de grandes corvées à la fin des récoltes pour ne rien de perdre de ces précieux grains. Au fil du temps, et avec l’amélioration des techniques agricoles, cette tâche collective s’est peu à peu transformée en partie de plaisir, moment de réjouissances pour souligner la générosité de la terre, un peu à l’image de l’Action de Grâce, mais sans connotations religieuses. À l’époque, c’était même l’occasion rêvée de rencontrer son futur conjoint pour convoler en justes noces.
Ne soyez pas surpris devant l’air hébété des Latino-Américains devant une épluchette de blé d’Inde. Règle générale, ils le dégustent grillé, et l’utilisent surtout pour fabriquer de la farine. Alors dévorer du maïs sucré, cultivé par plus de 450 producteurs agricoles au Québec, le tout bouilli, salé, et sur lequel on étend une généreuse quantité de beurre… Pourtant, pendant quelques semaines, cette expérience, pas très gastronomique, est surtout le prélude à un moment festif et amical. Bon appétit !
Cet épi de diverses couleurs – même si le jaune est très répandu – et enrobé de feuilles n’a rien d’un aliment « indien ». La « faute » en revient à Christophe Colomb. Au XVe siècle, l’explorateur italien est convaincu d’avoir posé le pied dans ce vaste pays déjà mythique, ignorant qu’il foulait le sol des Antilles. Ce que les peuples autochtones de ces contrées surnomment le « maize » pour « maïs », il le baptise tout simplement… blé d’Inde!
Céréale essentielle pour les colons venus d’Europe, elle fut donc adoptée par ceux de la Nouvelle-France, organisant de grandes corvées à la fin des récoltes pour ne rien de perdre de ces précieux grains. Au fil du temps, et avec l’amélioration des techniques agricoles, cette tâche collective s’est peu à peu transformée en partie de plaisir, moment de réjouissances pour souligner la générosité de la terre, un peu à l’image de l’Action de Grâce, mais sans connotations religieuses. À l’époque, c’était même l’occasion rêvée de rencontrer son futur conjoint pour convoler en justes noces.
Ne soyez pas surpris devant l’air hébété des Latino-Américains devant une épluchette de blé d’Inde. Règle générale, ils le dégustent grillé, et l’utilisent surtout pour fabriquer de la farine. Alors dévorer du maïs sucré, cultivé par plus de 450 producteurs agricoles au Québec, le tout bouilli, salé, et sur lequel on étend une généreuse quantité de beurre… Pourtant, pendant quelques semaines, cette expérience, pas très gastronomique, est surtout le prélude à un moment festif et amical. Bon appétit !
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